vendredi 6 juin 2008

petites narrations / #07


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26 commentaires:

Blogger Pacco a dit...

Putain, d'putain, ça me fait toujours autant délirer !!!

6 juin 2008 à 18:36  
Blogger léopold a dit...

pfff ! les mecs qui vont comment déjà ah oui "sera sur la plage décalqués au rhum !!" voilà c'est ça, le genre de mec qui vont jusqu'en 'tinique pour faire garder leur fille tout ça pour se mettre minables et ben même pas j'leur cause ! ..... bon merci quand même Pacco, bise ;)

6 juin 2008 à 19:35  
Blogger léopold a dit...

Tiens Pacco une question.
A chaque post de "petite narration", imagines-tu la suite, enfin un truc du genre, sorte de jeu ou attends-tu patiemment que la suite arrive ?

6 juin 2008 à 20:00  
Anonymous Anonyme a dit...

J'aime bien être surprise et j'aime bien ce que tu fais.
Toi, tu sais où tu vas quand tu démarres?

6 juin 2008 à 21:07  
Blogger Pacco a dit...

Lény, imossible pour moi d'anticiper ou tu vas.
Et c'est bien sur une vraie surprise à chaque post.
Sans parler du fait que tu innove à chaque narration.
Ce poste en est un exemple flagrant.

Mériem pose une vraie question, a mon avis tu te laisse surprendre par ton propre travail.
Qu'en est il vraiment.

7 juin 2008 à 10:11  
Blogger léopold a dit...

vous rigolez ! j'maîtrise à fond, j'sais exactement où je vais! Et oui j'suis comme ça comme mec !
Bôaff ok j'déconne. Bon sérieusement je n'ai qu'une vague idée de ce vers quoi je voudrais tendre. Pas de ce que je veux faire mais ce vers quoi je veux tendre. Ca signifie que je ne sais pas grand chose.
Mais je me disais que peut être en sachant que vous ne pouviez pas deviner une suite vous joueriez quand même à ..... ?? non en fait ma question était débile.
Bon week end.

7 juin 2008 à 10:55  
Anonymous Anonyme a dit...

Pacco,
"pose une vraie question, à mon avis tu te laisses surprendre par ton propre travail"
Je crois que je ne comprends pas tout, tu peux me la refaire en plus de dix mots?
Qu'en est-il vraiment de quoi?
Ralentis et explique-moi ton raisonnenement.

7 juin 2008 à 11:05  
Blogger Pacco a dit...

Ok, je vé décortiké.

A mon avis un artiste c'est quelqu'un qui cherche.
Dés qu'il à trouvé il passe à autre chose.

Soit il devient un "fabricant".
QQ qui applique la même technique sans se poser de questions.

Soit il reste un artiste et se met à rechercher ailleurs.

Attention "ailleurs" ne veux pas forcement dire qque chose de radicalement nouveau.
Mais juste la capacité de se remettre en question.

Une des façons d'y arriver c'est de se laisser surprendre par ce que l'on fait… quand on le fait.
En acceptant que le hasard fait parti du process de création.
En acceptant aussi que le résultat puisse être à l'opposé de l'idée de départ.

Enfin moi j'dis ça, j'dis rien.
J'espère avoir été compréhensible.

7 juin 2008 à 11:18  
Anonymous Anonyme a dit...

Aaah, ben tu vois, moi, quand tu dis "tu" te laisses surprendre, je comprends "tu" et pas "on"!!
Du coup j'étais larguée.
C'était tout simple.
Ouioui, c'est compréhensible facile, du coup.

7 juin 2008 à 11:28  
Anonymous Anonyme a dit...

Et donc, ok, ma question te semble pas vraie puisqu'il se laisse surprendre.
En fait il pourrait savoir où il va et ça ne l'empêcherait pas d'être surpris par ce qui arrive quand même.
Si j'écris un roman, je peux avoir le résumé en tête, je ne l'ai quand même pas encore écrit, les mots ne sont pas encore là et les possibilités restent infinies.
Ceci dit, peut-être que j'aime les questions bateaux pour faire parler sur la création...?

7 juin 2008 à 11:36  
Blogger léopold a dit...

"le hasard fait parti du process de création."
évidement. Moi je dis plutôt accident mais c'est pareil. Et cet accident peut être recherché, c'est à dire que sans complètement savoir où tu vas tu cherche à provoquer l'incident qui te fera trouver un autre chemin. En plus c'est ça qui est jouissif, quand tu te dis "mais !mais c'est ça, c'est là sous mes yeux!" La partie concept intervient dans l'orientation, dans la visée de ce que tu crois être le bout du chemin.
C'est un peu comme si en voiture tu roules sur une route que tu as choisis parce qu'elle est sensée te menée à tel endroit. Sur les bords de la route il yaplein de choses mais tu ne sais absolument pas quoi. Soit tu roules tranquilement jusqu'à la destination indiquée et ce sur ta voie.Soit tu prends toute la route, tu zigzagues, tu n'évites pas les tessons qui vont crevé tes pneus au contraire. Bref tu maltraite ta caisse et tu cherches ... l'accident. Et là tu te retrouves dans le "décors", au delà des bords, là où tu ne savais pas ce qui se passait vraiment. A force de t'en être approché, parfois tu as eu une vague idée. Enfin bref c'est comme ça que je vois les choses, c'est juste que défois t'as plus d'énergie pour rouler ou tu as trop peur que les bords de la route ne soient que néant. Et j'ai l'impression que plus le temps passe plus je suis à la rupture, plus je me dis que j'ai plus rien à faire et laborieusement je pousse.
Bon je crois que je ne suis pas très clair et pis faut qu'j'aille promener Figolu (mon chien).Hop j'relis même pas ..

7 juin 2008 à 11:44  
Blogger Pacco a dit...

Meriem, non au contraire, c'est une vraie question.
Puisque pris dans mes préjugés je ne me l'était même pas posé.
Imagine que Lény ai répondu le contraire.
ça aurait remis en question ma perception sur son travail et m'aurait sans doute fait me poser des question sur le process de fabrication de mes planches.

7 juin 2008 à 11:48  
Anonymous Anonyme a dit...

Lény, non, tu es clair.
Je fais ça bien, le Candide...

7 juin 2008 à 14:09  
Blogger Henri Alberti a dit...

« Tiens Pacco une question.
A chaque post de "petite narration", imagines-tu la suite, enfin un truc du genre, sorte de jeu ou attends-tu patiemment que la suite arrive ? »
J’aimerais bien répondre à ce genre de question :
En tant que spectateur, je m’en tape de la démarche, c’est le résultat qui compte.
Lény ( pareil pour Paco ), je te considère comme un « artiste » parce que entre autres tu ne mens pas.
La différence, il me semble, entre un actant correcte et un actant non correcte est de prendre le hasard ou incident non pas comme une erreur mais comme un truc supplémentaire pour avancer. L’actant peut se dire artiste si ce truc supplémentaire a déjà une place dans son plan inconscient ( pas dans le sens Freud , mais dans le sens acquis devenus automatique - comme la conduite d’une voiture ). Ce qui veut dire que ces incidents s’insèrent facilement aux travaux réfléchis consciemment, ou les travaux conscients arrivent facilement à entourer l’incident.

A mon avis, mais je spécule, les vastes artistes arrivent à créer des incidents consciemment, voire à créer exclusivement d’ incidents conscients.

7 juin 2008 à 16:24  
Blogger léopold a dit...

Parfaitement Henri, tu le dis bien mieux que moi.
Juste ...
...juste que je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi quand tu dis que c'est le résultat qui t'intéresse et pas la démarche.
Connaitre la démarche peut emmener le regardeur vers quelque chose qu'il ne voit pas, au delà. Ca peut lui ouvrir un champs tout aussi sensible, émotionnel, blablabla que ce qu'il voit et ce champs là fait alors partie du résultat. D'une certaine manière c'est le contexte quoi !
En revanche un résultat est souvent bon que quand il suinte une trame, une démarche. Et ça peut être très vague, changeant et mouvant 'cause l'accident, cette perpétuelle tentative à travailler le hasard. Celui ci impose des choses que le bonhomme (bonnefemme) tente de contraindre en permanence. Avec plus ou moins de réussites.
Meriem parle d'un roman en résumé. Il ne s'agit pas de ça pour moi. Jamais je ne suis capable d'avoir le résumé d'une série ou d'un autre truc, je n'ai pas cette intelligence là. Par contre à chaque fois j'ai quelque chose de sûr et vague en tête. Ca peut paraître contradictoire et je ne sais pas trop comment le verbaliser . Pffff comment expliquer ça. Boâ on s'en fout, c'est le résultat qui compte ;)

7 juin 2008 à 16:57  
Anonymous Anonyme a dit...

Lény, nonnonnon, je parle d'un roman ou du processus d'écriture pour expliquer qu'on peut savoir où on va sans connaître tous les pas mais je ne compare pas ton travail ou la démarche au roman ou au processus d'écriture, nuance.

Henri, tu vois, toi tu te fous de la démarche. De mon côté, je trouve que l'étiquette "artiste" n'a d'intérêt que pour la personne qui se l'attribue ou qui l'attribue aux autres. Les conditions d'obtention du label sont différentes d'une personne à l'autre, alors du coup, on ne sait même pas si on parle de la même chose.

7 juin 2008 à 17:58  
Blogger Henri Alberti a dit...

A meriem et lény :
Je parlais en tant qu'un spectateur qui se prénomme henri.
De plus, je pensais à la peinture ou je n'y connais pas grand chose. Pour la sculpture et la littérature c'est un peu la même chose ; j'apprécie ou pas sans raisons, ce qui n'est pas le cas de la musique, ou il m'est impossible d'écouter un truc sans l'analyser ( réflexe ).
Ce dont je parle plus haut est nommé souvent "intuition", mot que je ne supporte pas, comme "infini".
L'acquis qui devient à force "inconscient" et non un rayon laser divin venant de l'espace.

7 juin 2008 à 19:13  
Blogger Pacco a dit...

Comme un sentiment d'arriver au dessert, tout à été dit.

Alors un peux d'ego trip :
Je fais parti de ceux pour qui la méthode de fabrication est importante.
La première fois c'était à Beaubourg devant un Pollock.

Et comme je suis un copieur dans l'âme dés que je vois ou j'entends un truc qui me plait, la question "comment c'est fait" revient toujours à un moment ou un autre.

7 juin 2008 à 19:50  
Blogger léopold a dit...

meriem > "je ne compare pas ton travail ou la démarche au roman ou au processus d'écriture, nuance."
Pas sûr qu'il y a une différence. Bon en même temps c'est toi le verbe ici.
Henri > j'avais bien compris;
Pacco > copieur, c'est moi le copieur !

Sinon la Suisse a perdu :)

7 juin 2008 à 20:00  
Anonymous Anonyme a dit...

Henri, oui.
C'est marrant, ce que tu mets dans "intuition"... un rayon laser venant de l'"infini"?
Pouf-pouf.
Moi c'est la danse que je regarde toujours d'un oeil technique

Pacco, d'ailleurs je me tais (bientôt).

Lény, oui pour moi il y a une nuance, mais continuer à creuser serait un peu couper les cheveux en quatre, franchement...

C'est moi le verbe, tu parles ouais, et aussi le genou, le coude, et, euh... le sourcil, aussi?

7 juin 2008 à 20:23  
Blogger léopold a dit...

meriem, oui et nous avons là un enculeur de mouches hors pair, mieux vaut éviter.
Sinon tu fais de la danse ?!
Parce que là c'est vraiment le truc que j'adore et que je regarde comme un vrai spectateur vu que j'y connais rien. Et j'éprouve de vives émotions (bon faut pas pousser mémé dans les orties non plus) sans savoir pourquoi.C'est génial. Quand je vois des trucs plastiques ça ne m'arrive jamais.
(je parle de danse contemporaine).

7 juin 2008 à 20:37  
Anonymous Anonyme a dit...

Lény, en fait je pensais "ça serait enculer des mouches" puis j'ai reformulé au moment d'écrire.
Je suis moi-même une grande pratiquante, c'est pour ça que je freine parce que ça prend bien la tête, celle des autres et la mienne.
Non, je ne fais plus de danse depuis un millénaire mais j'en ai fait pendant dix ans: classique, puis moderne en même temps, puis, longtemps, après danse orientale.
Et donc l'oeil est resté.
Belles émotions de danse contemporaine, alors?
Tu vois des ballets ou c'est la télé?

7 juin 2008 à 20:51  
Blogger léopold a dit...

meriem > oâff tu peux être grossière ici, je serais mal placé pourte le reprocher. Et puisl'EdM c'est Henri, enfin c'est comme çaqu'il se présente ou qu'il a été surnommé je ne sais plus.
Pour la danse j'ai vu petit (6 ansje crois) le lac des cygnes et pfffiouu je me souviens d'un calvaire.Attendre la fin sans broncher ... Bien des années plus tard sur Arté, un théma sue la danse et là ça m'a scotché. Le rapport mise en scène pour la lucarne, hors champsettoutin couffin mais j'y reviendrais une autre fois, c'est un de mes projets pour quand je retrouverai un atelier digne de ce nom,quand notre maison sera enfin construite,enfin bref. Ensuite je suis allé plusieurs fois voir des spectacle à l'opéra de Lyon et aux Subsistances, pas très souvent non plus (j'ai tendance à préférer les fêtes ou à faire l'ours chez moi) et à chaque fois j'ai trouvé ça riche,neuf à mon regard. Et puis on y retrouve toutes les notions de tensions, d'espaces, de rythmes qui me sont chères.
Les ballets franchements ça me gonfle. J'ai vu à la téloche un cousin danseur à l'opéra de Paris dans je ne sais plus quoi et ça m'a fait chié. Une fois que je l'ai eu vu dansé, j'ai zappé.

7 juin 2008 à 21:55  
Anonymous Anonyme a dit...

lény, je crois que "ballet" s'applique dans les deux cas mais c'est ballet classique ou ballet contemporain (je ne suis pas sûre). Je disais plutôt ça dans le sens de "spectacle".

Oui, le Lac des Cygnes à six ans, c'est pas une bonne idée!
J'aime vraiment beaucoup le classique mais je crois que c'est parce que j'ai été "éduquée" à ça: je comprends, je vois.
J'ai dû faire un effort pour regarder la danse contemporaine puis ça s'est débloqué!
Par contre, depuis que je suis en France, je ne vois plus rien du tout, les sorties vont se remettre en route tranquillement mais là...
Ca me parle, ce que tu dis: "neuf à ton regard", j'aime bien.

Sinon, j'ai moi-même mon diplôme EDM, dans ma famille on appelle ça "ergotter", je suis championne mais je vous ménage et puis je ne peux pas faire ça tout le temps avec tout le monde...!

7 juin 2008 à 22:32  
Blogger Iza a dit...

putain, mais oui, c'est là qu'il est le débat qui me manque, sur l'art-tout ça- tout ça ....

où k'elle était cette tanche de Tataiza ???? (au taf, andouille)...

Bon, ben, je stay sharp now .... j'vais plus rien rater, j'vais dormir là tiens, et puis faire sonner mon reveil toutes les deux heures....

serieux les gars, ça me fait du bien de vous lire...

10 juin 2008 à 09:47  
Blogger léopold a dit...

cool poulette ;) je vais tacher que tu vois quelque chose à chaque fois que ton réveil sonnera !

10 juin 2008 à 12:59  

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