diDAsCaLiE / #02
Après avoir donné une série "petite narration" à Thierry Crouzet lors de notre rencontre à Marseille récemment, il me faisait part de ça :
... "Dans le montage, il y a un visage qui attire l'oeil, qui du coup devient le sujet. Ca détruit un peu l'impact des effets de matière qu'on découvre quand on feuillette (...) Du coup, je trouve ton montage plus intéressant en accordéon que déployé!" ...
Si j'utilise la figure humaine d'une manière ou d'une autre dans mon boulot c'est parce que je veux toujours parler de l'humain par rapport à notre monde. Le pur lyrisme graphique ne m'intéresse pas vraiment, c'est pour moi de la déco ... en général.
La matière, son effet, n'a de sens que parce qu'elle s'organise en strates. Parce qu'elle sert à couvrir, recouvrir, découvrir, exhumer (ce qui permet au regardeur de se projeter dans cet univers), la figure.
En faisant apparaitre cette figure par fragmentation ou entièrement je cherche à ramener l'humain au coeur de l'histoire (ces séries s'appellent bien "petite narration"). De même quand je rajoute du son j'ajoute une strate de lecture.
Mon souhait est de créer des interstices, des champs vides entre chaque couches et chaque rencontres de couches.
Mon travail ne se veut donc pas lisible que sous la forme de deux dimensions mais bien de plusieurs. C'est l'empathie possible pour la figure qui est susceptible de mener à ces champs libres qui m'intéresse.
Que certains veuillent lire le montage en accordéon ne me gêne absolument pas. D'abord parce que chacun fait comme il veut ensuite comme je l'ai dit dans diDAsCaLiE #01 c'est au regardeur de prendre à corps (voir même prendre ses responsabilités) ce que je propose.
... "Dans le montage, il y a un visage qui attire l'oeil, qui du coup devient le sujet. Ca détruit un peu l'impact des effets de matière qu'on découvre quand on feuillette (...) Du coup, je trouve ton montage plus intéressant en accordéon que déployé!" ...
Si j'utilise la figure humaine d'une manière ou d'une autre dans mon boulot c'est parce que je veux toujours parler de l'humain par rapport à notre monde. Le pur lyrisme graphique ne m'intéresse pas vraiment, c'est pour moi de la déco ... en général.
La matière, son effet, n'a de sens que parce qu'elle s'organise en strates. Parce qu'elle sert à couvrir, recouvrir, découvrir, exhumer (ce qui permet au regardeur de se projeter dans cet univers), la figure.
En faisant apparaitre cette figure par fragmentation ou entièrement je cherche à ramener l'humain au coeur de l'histoire (ces séries s'appellent bien "petite narration"). De même quand je rajoute du son j'ajoute une strate de lecture.
Mon souhait est de créer des interstices, des champs vides entre chaque couches et chaque rencontres de couches.
Mon travail ne se veut donc pas lisible que sous la forme de deux dimensions mais bien de plusieurs. C'est l'empathie possible pour la figure qui est susceptible de mener à ces champs libres qui m'intéresse.
Que certains veuillent lire le montage en accordéon ne me gêne absolument pas. D'abord parce que chacun fait comme il veut ensuite comme je l'ai dit dans diDAsCaLiE #01 c'est au regardeur de prendre à corps (voir même prendre ses responsabilités) ce que je propose.
Libellés : didascalie, joubert, lény
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